mercredi 6 avril 2016

Les effets délètères de la télévision sur les cerveaux des jeunes enfants...

Bonjour chers parents,

Soyons vigilants ...
Je joins un lien et des passages sur un sujet qui me touche : la télévision et ses effets délétères sur les cerveaux des jeunes enfants...

Voici un ouvrage qui vous en dira davantage:
http://www.amazon.fr/TV-LOBOTOMIE-v%C3%A9rit%C3%A9-scientifique-t%C3%A9l%C3%A9vision/dp/2315001455

Quelques articles récents sur ce sujet:

- Le fondateur d'Apple a toujours tenu éloigné ses enfants des écrans et nouvelles technologies
"Une méfiance vis à vis de ces nouvelles technologies qui se retrouve jusque dans le choix d'école. A en croire le New York Times, de nombreux dirigeants et salariés de Google, Yahoo, Apple et eBay, envoient leurs enfants dans un établissement Waldorf, dont la pédagogie est particulièrement anti-technologique. Et pour cause, selon la direction, tablettes et smartphone représentent une menace pour la créativité, le comportement social et la concentration des élèves."
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/les-enfants-de-steve-jobs-prives-d-ipad-20-09-2014-1865015_47.php

- "L'Académie américaine de pédiatrie préconise l'absence de télévision avant l'âge de deux ans, et pas plus de deux heures de télévision "de haute qualité" après cet âge."

 En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/07/frederick-zimmerman-chercheur-la-facon-dont-la-television-est-utilisee-est-un-probleme-de-sante-publique_1583710_3244.html#RkIlbkY61jrsi7Ob.99

- "Je suis chercheur. En tant que tel, j'apparais dans le répertoire de diffusion des principaux journaux scientifiques liés au champ des neurosciences fondamentales et cliniques. À chaque nouvelle parution, ces journaux m'envoient leur sommaire, afin que je puisse identifier les travaux susceptibles de m'intéresser. Depuis 15 ans, il ne s'est pas passé une semaine sans que j'extraie au moins un ou deux papiers relatifs aux effets délétères de la télévision sur la santé psychique, cognitive et somatique de l'enfant. La tendance est tellement massive que certains spécialistes n'hésitent plus à évoquer un véritable problème de santé publique. Des voix commencent même à s'élever pour réclamer l'extension, aux grands groupes audiovisuels, des poursuites pénales originellement diligentées contre les industriels du tabac et de la malbouffe. L'analogie est loin d'être incongrue. En effet, l'industrie du tabac fut condamnée en son temps pour avoir indûment stimulé le caractère addictif de produits dont elle connaissait le danger. De nos jours, le complexe médiatico-publicitaire dépense des sommes faramineuses pour identifier et manipuler les ressorts d'une dépendance cathodique dont il devient de plus en plus difficile de nier l'existence. Psychologie, neuro-imagerie, éthologie, ethnologie, sociologie, aucune branche des sciences humaines et médicales n'est dispensée d'apporter son obole à la Cause mercantile. Depuis quelques années, le neuro-marketing s'érige en nouveau graal manipulatoire. Son credo : aller chercher les failles les plus intimes de notre cerveau pour asservir, à notre insu, nos comportements, nos désirs, nos peurs, nos pulsions, nos représentations, nos décisions. Dans un ouvrage récent, deux spécialistes du sujet résument ainsi l'approche : «Visez le petit. Préparez votre cible. Marquez-la au front le plus tôt possible. Seul l'enfant apprend bien [...] Les cigarettiers et les limonadiers savent que plus tôt l'enfant goûtera plus il sera accro."
Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d'être en surpoids.

Kevin, 4 ans, regarde des programmes jeunesse violents comme DragonBall Z. Cela quadruple ses chances de présenter des troubles du comportement quand il sera à l'école primaire.

Silvia, 7 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela augmente de plus d'un tiers ses chances de devenir une adulte sans diplôme.

Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.

Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d'un tiers ses chances de développer la maladie d'Alzheimer.

Henri, 60 ans, regarde la télé 4 heures par jour. René, son jumeau, se contente de la moitié. Henri a 2 fois plus de chances de mourir d'un infarctus que René.

Chaque mois, les revues scientifiques internationales publient des dizaines de résultats de ce genre. Pour les spécialistes, dont fait partie l'auteur, il n'y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l'attention, l'imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l'alcoolisme, la sexualité, l'image du corps, le comportement alimentaire, l'obésité et l'espérance de vie.
Ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l'industrie audiovisuelle et son armée d'experts complaisants. La stratégie n'est pas nouvelle : les cigarettiers l'avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac... "
Michel Desmurget

- "Mes travaux ont montré que les enfants qui regardent la télévision plus que la moyenne avant l'âge de 3 ans auront des capacités nettement inférieures en lecture et en mathématiques lors de leur entrée à l'école primaire. Cette association négative n'est pas énorme, mais elle persiste quand on contrôle statistiquement [c'est-à-dire quand on corrige les résultats en fonction de] l'intelligence et l'éducation de la mère. Dans une autre étude, j'ai montré que la télévision avant l'âge de 2 ans entrave sérieusement le développement du langage, même si la télévision en question est faite de vidéos "éducatives" spécifiquement destinées aux bébés.
Une autre faculté que les enfants consolident avant l'entrée à l'école primaire, ce sont la capacité de maintenir son attention sur une tâche, de maîtriser lui-même les déplacements d'attention, et de planifier stratégiquement ses actions en vue d'un objectif. C'est ce que nous appelons en anglais l'executive function. Tout récemment, une étude fascinante a été publiée qui démontre que seules neuf minutes d'un dessin animé comme Bob l'Eponge suffisent, par comparaison avec le jeu libre ou même avec une vidéo plus calme, à nettement dégrader cette fonction chez des enfants de 4 ans. Ce résultat ne me surprend pas du tout. J'avais précédemment identifié un effet similaire qui opère sur le long-terme : en moyenne, chaque heure quotidienne que les enfants de moins de 3 ans passent à regarder la télévision commerciale correspond à un doublement du risque de voir survenir des problèmes d'attention cinq ans plus tard. En revanche, la télévision éducative n'avait pas du tout cet effet."
 En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/07/frederick-zimmerman-chercheur-la-facon-dont-la-television-est-utilisee-est-un-probleme-de-sante-publique_1583710_3244.html#RkIlbkY61jrsi7Ob.99

http://www.francetvinfo.fr/sante/quels-sont-les-vrais-dangers-des-ecrans-pour-vos-enfants_738277.html



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