Juste écouter avec son cœur, sa présence, son regard, juste être là
suffit à l'autre pour qu'il ou qu'elle puisse trouver ce qu'il ou
qu'elle cherche en lui ou en elle.
jeudi 9 mars 2017
mercredi 8 mars 2017
20 suggestions prouvées par de grandes universités de recherche pour cultiver la joie ;)
- Exprimez votre gratitude : Dire « merci » plus souvent.
- Respirez : se concentrer sur notre respiration plusieurs fois par jour est apaisant. Essayez le rythme 6 respirations par minutes, c’est encore plus bénéfique (cohérence cardiaque).
- Savourez : au lieu de manger sur le pouce, ralentissez et « écoutez » vos sensations. Mastiquez et dégustez en pleine conscience. En plus, vous mangerez moins.
- Marchez : une marche de 30 minutes par jour aère l’esprit et maintient en bonne santé.
- Rapprochez-vous de la nature : la nature nous fait du bien. Regardez-la, touchez-la, ressentez-en la présence bienveillante.
- Verbalisez vos émotions… : « aujourd’hui je me sens »
- …Et vos besoins : « j’ai besoin de… »
- Souriez : le sourire a un effet rétro-actif. Il améliore l’humeur.
- Appelez ou rencontrez les gens que vous appréciez : notre cerveau est neuro-social et les contacts physiques (comme les câlins) libèrent l’hormone du bonheur (l’ocytocine).
- Donnez, aidez : l’altruisme rend heureux. N’attendez rien en retour.
- Prenez des décisions : cela réduit l’anxiété.
- Faites une liste de vos voeux les plus fous puis rangez-la quelque part.
- Dessinez : dessiner rend heureux, clarifie les pensées et facilite l’expression émotionnelle. Pourquoi ne pas faire un petit dessin par jour ?
- Chantez et dansez : le corps influe sur l’esprit. Danser et chanter donnent la pêche.
- Pleurez : les larmes font baisser le stress et permettent une décharge émotionnelle salvatrice. Si vous n’y arrivez pas, écoutez de la musique triste.
- Méditez : la méditation régulière a des effets incroyables sur nous.
- Eteignez la TV et faites une cure de désintoxication digitale : commencez par quelques heures puis des journées entières.
- Lancez-vous dans un projet qui vous tient vraiment à coeur : profitez de chaque action qui contribue à ce projet. Prenez conscience de votre chemin.
- Attisez votre curiosité : ouvrez des magazines que vous n’avez jamais ouverts, feuilletez des livres sur des thèmes inconnus, inscrivez-vous à des conférences inédites pour vous, explorez de nouvelles musiques, …
- Simplifiez votre vie : jetez, vendez, faites le vide, …
Un article fort intéressant avec un regard plein d'authenticité sur nos enfants : A LIRE
Nos enfants sont-ils
en train de muter ?
en train de muter ?
Enfants précoces, autisme, hyperactivité,
extra-sensorialité…
Les nouvelles générations semblent voir éclore de plus en plus
de personnalités atypiques. Est-ce vraiment le cas ?
De quoi sont-elles symptomatiques ?
Les nouvelles générations semblent voir éclore de plus en plus
de personnalités atypiques. Est-ce vraiment le cas ?
De quoi sont-elles symptomatiques ?
Dans le
service de pédopsychiatrie du Dr Lombard, arriva un jour un jeune garçon bon à
l’école, mais qui se fichait de tout. Formé à la psychanalyse jungienne, le
médecin le soumit à une vingtaine de questions existentielles. « Pourquoi vient-on
sur Terre, quel est le sens de la vie ? » débuta-t-il. L’enfant sembla
déstabilisé, mais il l’encouragea : « Ferme les yeux, va au fond de toi,
prends ton temps, tu connais la réponse. » Au bout de quelques minutes, les
yeux pleins de larmes, le garçon répondit : « Pour aimer. » Le Dr
Lombard enchaîna : « Quand es-tu le plus heureux ? » Quand il jouait au
basket. « Preuve d’un besoin de communion », analysa le médecin, qui
poursuivit : « Si une très bonne amie de ta maman t’invitait deux mois en
Italie, tu irais ? » Oui, « tout de suite », s’exclama l’enfant.
Ce dernier ne se fichait absolument pas de tout ! Ses centres d’intérêt étaient simplement plus élevés que ce dont le nourrissait son environnement quotidien. Pour le psychiatre, il était resté « connecté au Soi », c’est-à-dire à la globalité psychique de son être. « Chez ce type de personnalités, le goût de la découverte est plus fort que le besoin de sécurité, précise le médecin. Ils sont en recherche d’harmonie, d’information, de conscientisation. » Le Dr Lombard lui proposa de visiter son unité. « Elle accueille des jeunes de ton âge, entre 6 et 12 ans, lui expliqua-t-il. Certains se posent beaucoup de questions, ils sont là pour réfléchir et se reposer. » Le garçon accepta avec enthousiasme. « Il ne devait pas entrer à l’hôpital comme malade, mais comme soignant ! conclut en souriant le Dr Lombard. Il faut se méfier des étiquettes. Il suffit parfois de recréer du lien. Quand j’explique à ces enfants que nous appartenons à une conscience supérieure, ils cessent de se sentir des intrus. »
Ce dernier ne se fichait absolument pas de tout ! Ses centres d’intérêt étaient simplement plus élevés que ce dont le nourrissait son environnement quotidien. Pour le psychiatre, il était resté « connecté au Soi », c’est-à-dire à la globalité psychique de son être. « Chez ce type de personnalités, le goût de la découverte est plus fort que le besoin de sécurité, précise le médecin. Ils sont en recherche d’harmonie, d’information, de conscientisation. » Le Dr Lombard lui proposa de visiter son unité. « Elle accueille des jeunes de ton âge, entre 6 et 12 ans, lui expliqua-t-il. Certains se posent beaucoup de questions, ils sont là pour réfléchir et se reposer. » Le garçon accepta avec enthousiasme. « Il ne devait pas entrer à l’hôpital comme malade, mais comme soignant ! conclut en souriant le Dr Lombard. Il faut se méfier des étiquettes. Il suffit parfois de recréer du lien. Quand j’explique à ces enfants que nous appartenons à une conscience supérieure, ils cessent de se sentir des intrus. »
Une forme de porosité
Des jeunes connectés à leur Soi, le pédopsychiatre estime en rencontrer de plus en plus. Hypersensibles, dotés d’une vision globale des situations, ils ont souvent du mal à comprendre le monde dans lequel ils sont tombés, et peuvent très vite se sentir en décalage. « Depuis dix ans, j’en vois partout ! souligne le médecin. Parmi les six cents enfants dont je m’occupais à la fin de ma carrière en service hospitalier, au moins soixante étaient concernés – alors qu’ils étaient très rares il y a quarante ans. »
Comment
expliquer qu’ils soient de plus en plus visibles ?
Avides d’harmonie, ils peuvent, face
à une réalité sociale violente, intolérante et individualiste, devenir
agressifs, se refermer ou déprimer. Étonnamment matures, ils sont aussi d’une
grande insécurité. Leurs compétences cognitives déroutent, de même que leur
sens aigu de la vérité, de la justice et de la cohérence. Intuitifs et
réceptifs, ils répondent à des questions non formulées et résolvent facilement
des problèmes, sans mettre de mots sur leur raisonnement. La tête dans la lune
mais boulimiques de nouveaux apprentissages, ils s’ennuient souvent à l’école,
confrontant autant leurs professeurs que leurs parents. Qui sont ces enfants ?
Comment expliquer qu’ils soient de plus en plus visibles ? Pour la psychologue
Jeanne Siaud-Facchin, spécialiste des surdoués, tout vient de la
reconnaissance, depuis une quinzaine d’années, d’une forme d’intelligence
atypique, plus axée sur les compétences du « cerveau droit » que sur
celles du « cerveau gauche ». « Les apports des neurosciences montrent que
la structure et le fonctionnement de leur cerveau sont différents »,
indique-t-elle. La densité de leurs connexions neuronales s’avère plus
importante, tant au niveau du cortex préfrontal – la zone la plus aboutie de
l’intelligence –, que du lobe pariétal, – la plaque de redistribution de
l’information dans le cerveau. « D’où, sur le plan intellectuel, une immense
rapidité d’analyse, de compréhension, de traitement et de mémorisation »,
note la psychologue.
Autre spécificité essentielle : l’hyper-connectivité de leurs hémisphères cérébraux, liée à une structure particulière du corps calleux qui les sépare, mais aussi l’engagement préférentiel du droit, y compris pour des tâches qui font habituellement d’abord appel au gauche. « D’où une approche plus globale, plus imagée, plus affective et plus analogique des choses, qui absorbe les informations par impression et se déploie en arborescence de manière fulgurante et intuitive », poursuit Jeanne Siaud-Facchin. Ce qui les dote d’un rapport au monde intense. « Les sens plus aiguisés que la plupart des gens, ils voient tout, entendent tout, ressentent tout », détaille la psychologue, et captent des signaux que personne d’autre ne perçoit, ce qui amène parfois à développer des capacités de visionnaires, ainsi qu’une compréhension subtile, souterraine, du monde et des gens.
Autre spécificité essentielle : l’hyper-connectivité de leurs hémisphères cérébraux, liée à une structure particulière du corps calleux qui les sépare, mais aussi l’engagement préférentiel du droit, y compris pour des tâches qui font habituellement d’abord appel au gauche. « D’où une approche plus globale, plus imagée, plus affective et plus analogique des choses, qui absorbe les informations par impression et se déploie en arborescence de manière fulgurante et intuitive », poursuit Jeanne Siaud-Facchin. Ce qui les dote d’un rapport au monde intense. « Les sens plus aiguisés que la plupart des gens, ils voient tout, entendent tout, ressentent tout », détaille la psychologue, et captent des signaux que personne d’autre ne perçoit, ce qui amène parfois à développer des capacités de visionnaires, ainsi qu’une compréhension subtile, souterraine, du monde et des gens.
Une plus
forte capacité à ressentir les émotions d’autrui...
Le revers de la médaille ? Une
énorme perméabilité affective. « Il a été montré qu’ils avaient une
vulnérabilité particulière de l’amygdale, cette zone nichée au fin fond du
cerveau archaïque dont la fonction est de décoder les émotions », souligne
Jeanne Siaud-Facchin. Résultat : ce qui serait une broutille pour quelqu’un
d’autre déclenche chez eux un cataclysme affectif. « Ils ont aussi des
neurones miroirs en plus grande quantité, observe la psychologue, d’où une plus
forte capacité à ressentir les émotions d’autrui. »
L’aube d’une nouvelle humanité ?
Empathiques, hyper-connectés à leur environnement, ils peuvent se sentir tout le temps envahis… Et déranger une société qui juge référent un fonctionnement plus linéaire, conceptuel et analytique. Que faire de ces drôles d’oiseaux qui « savent » sans pouvoir expliquer comment, qui mêlent une immense sensibilité à une lucidité acérée, qui déploient une énergie brouillonne qui peut passer pour de l’arrogance, qui captent inconsciemment des signaux que les autres ne perçoivent pas, et semblent avoir accès à des informations cachées ?
Pour la psychologue Marie-Françoise Neveu, qui accompagne depuis plus de trente ans des enfants qu’elles nomment « actuels », pour éviter de leur coller d’autres étiquettes, il s’agit d’abord de les accueillir tels qu’ils sont. « Des découvertes ont mis en évidence un réseau neuronal autour du cœur », souligne-t-elle. Pour elle, ces jeunes sont symptomatiques de l’émergence d’une intelligence émotionnelle, qui s’émancipe « de la dualité entre cerveau droit et cerveau gauche pour entrer dans une forme d’unité ». De son point de vue, ils sont aussi le signe d’une évolution de l’humanité vers une conscience plus globale, plus ouverte au sacré, plus en besoin de respect, de justice et de sens. « Il faut changer de regard sur ces enfants, poursuit-elle. Ils ne sont pas dysfonctionnant, ils ont juste des compétences particulières. » De même qu’il ne faut pas les mettre sur un piédestal ou les croire investis d’un « pouvoir », juste parce qu’ils font preuve d’une créativité fulgurante, ou de perceptions et d’intuitions hors du commun. « Oui, ils ont accès à d’autres dimensions. Oui, ils ont une approche du temps moins linéaire, plus centrée sur l’instant – ce qui peut entraîner des difficultés d’action. Oui, ils sont en phase avec une évolution vibratoire de l’Univers, estime-t-elle. Mais notre mission, en tant qu’adultes, n’est pas de les idéaliser ; simplement d’accepter leur particularité » et de faire la démarche de comprendre comment ils fonctionnent, afin de les accompagner au mieux, au regard de leurs besoins.
Ces jeunes
sont symptomatiques de l’émergence d’une intelligence émotionnelle...
Jeanne
Siaud-Facchin confirme : « Si l’enfant rencontre des difficultés, il faut
les analyser à la lueur de son profil. Si l’on part du principe qu’il est
paresseux, pas motivé, opposant et qu’il en n’en fait qu’à sa tête – ce que ces
êtres atypiques entendent souvent, de la part de leurs enseignants ou de leur
entourage –, on le maltraite. » Au lieu de l’aider, on l’enfonce, on
l’empêche de s’épanouir. Il risque de se braquer, de rejeter l’ensemble de
règles. Mais si on reconnaît sa différence, on peut la prendre en compte pour
ajuster la réponse… sans forcément, bien sûr, tout expliquer par ce prisme. «
S’il sent qu’il a une place, qu’il est reconnu, l’enfant pourra, lui aussi,
faire l’effort de s’adapter au système », estime la psychologue.
« L’essentiel est de veiller à ne pas leur forger de fausse personnalité, commente le Dr Lombard. Il ne faut rien induire, simplement écouter et recevoir, pour qu’ils se sentent compris. Tout l’art est de les mettre en situation d’auto-thérapie. Lorsqu’ils sont dans le Soi, les enfants savent mieux que quiconque ce dont ils ont besoin. » Bien sûr, chaque cas est complexe, particulier. Plus on agira en anticipation plutôt qu’en réaction, plus on pourra compter sur des institutions scolaires qui ne cherchent pas à faire entrer tout le monde dans le même moule, plus il existera des réseaux de soutien et de diffusion de l’information à destination des parents, plus il sera possible de saisir tout ce que ces enfants peuvent apporter. « A mon sens, il faut regarder ces personnalités atypiques dans une perspective évolutive, conclut Jeanne Siaud-Facchin. Leur donner plus de place pourrait considérablement faire avancer l’humanité. »
« L’essentiel est de veiller à ne pas leur forger de fausse personnalité, commente le Dr Lombard. Il ne faut rien induire, simplement écouter et recevoir, pour qu’ils se sentent compris. Tout l’art est de les mettre en situation d’auto-thérapie. Lorsqu’ils sont dans le Soi, les enfants savent mieux que quiconque ce dont ils ont besoin. » Bien sûr, chaque cas est complexe, particulier. Plus on agira en anticipation plutôt qu’en réaction, plus on pourra compter sur des institutions scolaires qui ne cherchent pas à faire entrer tout le monde dans le même moule, plus il existera des réseaux de soutien et de diffusion de l’information à destination des parents, plus il sera possible de saisir tout ce que ces enfants peuvent apporter. « A mon sens, il faut regarder ces personnalités atypiques dans une perspective évolutive, conclut Jeanne Siaud-Facchin. Leur donner plus de place pourrait considérablement faire avancer l’humanité. »
Inscription à :
Articles (Atom)